• L'histoire du Catholicisme (en partie) partagé par Sylvie Anne

    Le catholicisme est une femme qui a pris le nom du Christ , mais qui mange son propre pain et se revêt de sa propre justice .
    Esaïe 4 ( rêflexion de Caludine Sommerfeld, facebook)

    Piqure de rappel n°1

    Michael de Semlyn : "l'Holocauste fut une période d'horreur et de souffrances indicibles infligées au peuple juif qui fut littéralement liquidé. Mais l'Inquisition est largement oubliée, même inconnue de la plupart des gens, surtout de la jeune génération. Elle a duré bien plus longtemps : plus de 6 siècles. La mort et d'atroces tortures furent infligées, non seulement aux chrétiens bibliques, mais encore aux Musulmans, aux Templiers et à celles qu'on appelait "sorcières". L'Inquisition a fait des dizaines de millions de morts, peut-être cinquante millions selon des historiens crédibles et bien connus".

    Richard Bennet : "Beaucoup ignorent même le terme "Inquisition". C'est cette période de 605 années pendant laquelle l'église catholique romaine, méthodiquement et systématiquement, tortura les chrétiens bibliques et d'autres pour qu'ils abandonnent leur foi et se confient dans "l'Église leur mère", au lieu d'avoir une foi personnelle dans le Christ Jésus seul et en sa grâce".

    L'Église catholique se mit à éliminer l'hérésie bien avant le 12ème siècle. Pour elle, tout ce qui ne s'alignait pas sur son système religieux était hérétique et devait être éradiqué.

    Mais avant le 12ème siècle, ces prétendus hérétiques étaient surtout des individus tels que des prédicateurs des rues ou des petits groupes de croyants bibliques dispersés ça et là.

    L' Église n'avait donc pas de système structuré pour éradiquer "l'hérésie". Elle le faisait sporadiquement, lentement, n'étant pas organisée pour éliminer méthodiquement l'hérésie et les hérétiques. Mais tout cela allait changer (à suivre)...

    Piqure de rappel n°2

    Au 12ème siècle survint un phénomène auquel l'Église catholique n'avait encore jamais eu à faire. En France méridionale, des foules de gens adoptèrent la foi biblique. Des groupes comme les Albigeois se multiplièrent. Ce que l'Église appelait "hérésie" se répandit de façon alarmante.

    Pour éradiquer cette "hérésie", il lui fallait une organisation nouvelle et systématique. C'est le Pape Innocent III qui mit sur pied cette organisation. L'armée des Croisés était à sa disposition pour cela; de plus, il offrait des terres à tous ceux qui voulaient lutter contre ce mouvement "hérétique" du sud de la France. Innocent III résolut de détruire cette menace grandissante, les croyants bibliques, à commencer par les Albigeois.

    Les Albigeois avaient établis une culture et une civilisation remarquables, et menaient une vie droite et vertueuse. Ils pratiquaient une agriculture particulière, fondée sur les principes bibliques, et possédaient bon nombre de villes en France. À Albi, aujourd'hui, la foi biblique n'y est plus si répandue car les Albigeois furent brutalement éliminés et torturés. Tels furent les débuts de l'Inquisition sous le pontificat d'Innocent III.

    Ce pape mit à profit des lois conférant à Rome, non seulement le pouvoir religieux, mais encore le pouvoir civil institué par Hildebrand, le célèbre Grégoire VII. Innocent III amena la puissance papale à son apogée quand il lança les Croisés contre les Chrétiens fidèles à la Bible. Il fit détruire leurs villes, ce fut un bain de sang.

    Ces Chrétiens furent mis à mort. L'historien Wylie relate ces massacres et la chute de certaines de leurs villes. Le récit en est affligeant. Les catholiques ont même noirci leur réputation en les accusant d'être manichéens, d'être des dualistes qui méprisaient le corps et la chair. En réalité, ils étaient certainement issus des Pauliciens qui se réclamaient de la foi de l'apôtre Paul, telle que la transmet la Bible. Leur mode de vie remarquable, leur authenticité, leur haute moralité les rattachaient au véritable Évangile de Jésus-Christ et non au dualisme.

    Non seulement des villes entières ont été massacrées, mais l'histoire elle-même a été comme enténébrée.

    Piqure de rappel n°3

    Ce "nettoyage" ne s'est pas limité qu'aux Albigeois et à la France méridionale. De son bras puissant, le pape toucha d'autres nations, d'autres régions, là où l'Église catholique était présente. Par exemple, les Vaudois ou "peuple des vallées" ont subi des persécutions féroces à cause de leur foi. À plusieurs reprises la vallée du Piémont fut envahie par les armées papales envoyées pour massacrer ces Chrétiens, habitants des vallées.

    Ainsi fut mise au point une méthode rigoureuse de traitement des hérétiques où qu'ils soient. Des conseils d'évêques et d'archevêques agissant sous l'autorité du pape prirent le nom de "Saint Office de l'Inquisition" pour traiter ce mal, l'hérésie. Innocent III institua une méthode et ses successeurs la perfectionnèrent sans cesse : les méthodes pour éradiquer les dissidents devinrent de plus en plus atroces.

    Innocent IV, lui, établit de manière concrète et établie, les méthodes pour torturer les dissidents. Sans exception, chacun des 75 papes qui lui succédèrent ajouta des raffinements supplémentaires à ces diverses méthodes de torture.

    Plusieurs historiens sérieux témoignent des atrocités commises par l'Église catholique sous l'Inquisition. Même des historiens catholiques, comme Peter de Rosa, évoquent ces horreurs inquisitoriales. Peter de Rosa écrivit un livre : "les Vicaires de Christ : les aspects ténébreux de la papauté". Il évoque la primauté présumée des papes régnant sur toute l'Église et l'arrogance de la puissance papale.

    Je le cite : "Jean-Paul fait de la papauté la championne de la vérité et des droits de l'homme. Pour lui, les papes ne se sont jamais contredits entre eux sur l'essentiel et n'ont jamais dévié de la vérité de l'Évangile. L'histoire détruit le mythe d'une papauté irréprochable en matière de vérité. Dans les époques barbares, les papes sont les chefs de la meute de loups. Dans les temps éclairés, ils restent à la traîne. Leurs pires moments sont ceux où, contrairement à l'Évangile, ils tentèrent d'imposer leur vérité par la force". ("Vicars of Christ", Peter de Rosa).

    Ailleurs, dans son ouvrage, Peter de Rosa décrit ces mêmes atroces machines à torturer de l'Église catholique. Il écrit : "L'Inquisition : il y a là de quoi discréditer n'importe quelle organisation. Mais pour l'Église catholique, c'est accablant. De nos jours, elle se trouve bien des justifications et se pose en championne de la loi naturelle et des droits humains. La papauté, en particulier, aime se considérer comme la championne de la moralité. Mais ce que montre l'histoire, c'est que pendant plus de 6 siècles sans interruption, la papauté fut l'ennemie jurée de la justice la plus élémentaire. À partir du 13ème siècle, sur 80 papes se succédant sans interruption, pas un seul ne désapprouva la théologie ni l'appareil inquisitorial. Loin de là, chacun d'eux ajouta ses propres raffinements cruels au fonctionnement de cette machine de mort". ("Vicars of Christ", Peter de Rosa).

    Piqure de rappel n°4

    Ainsi, la papauté incarne de manière saisissante l'image présentée dans le chapitre 17 de l'Apocalypse : la femme ivre du sang des massacres qu'elle a perpétrés pendant 6 siècles. Dans la Bible, le Saint-Esprit prévient qu'elle sera assoiffée de puissance et de sang. L'histoire nous livre certains détails épouvantables de ses agissements.

    "L'Inquisition est l'arme caractéristique et l'œuvre caractéristique des papes. Dans tout ce qu'ils ont accompli, suivi ou approuvé, elle reste le trait distinctif de la Rome papale. L'inquisition fut organisée, renouvelée et perfectionnée par une longue série d'actes émanant de l'autorité suprême de l'Église. Aucune autre institution, aucune doctrine, aucun enseignement, aucune cérémonie n'est une création aussi nettement caractéristique de la papauté, en dehors de son pouvoir dispensateur. L'Inquisition est l'élément principal qui identifie la papauté et c'est sur cet élément qu'il faut la juger. Le principe de l'Inquisition, c'est le pouvoir souverain du pape sur la vie et sur la mort. Quiconque lui désobéit, doit comparaitre devant un tribunal, et être torturé et brûlé. Si cela est impossible, on peut se dispenser des formalités; on peut tuer le coupable comme un hors-la-loi quelconque.

    Autrement dit, le principe de l'Inquisition est le meurtre, et l'opinion qu'on se fait de la papauté dépend de l'opinion qu'on a de l'assassinat religieux." Voilà ce qu'écrivit le catholique anglais, Lord Acton. 

    L'Église catholique romaine ne se contentait pas de mettre à mort les "hérétiques" de manière humaine. Elle inventa sans cesse des tortures de plus en plus atroces pour tenter d'amener ces prétendus hérétiques à renoncer à leur foi et à accepter le catholicisme romain.

    Avertissement : cette partie est dure à lire mais nécessaire.

    Piqure de rappel n°5

    Des appareils comme "le siège de Judas"... c'est surtout l'Inquisition espagnole qui se servit du "siège de Judas", qui est en forme de pyramide. On faisait descendre dessus la victime pour que la pointe de la pyramide pénètre dans les orifices du corps tant féminin que masculin, ce qui causait des douleurs atroces. On espérait ainsi les faire renoncer à leur foi biblique pour proclamer la foi dans "la Sainte Mère, l'Église". Cet instrument n'est qu'un exemple parmi beaucoup d'autres. 

    D'autres fidèles de la Bible furent brûler vifs. On brûlait les dissidents sur le bûcher en présence de foules nombreuses, c'étaient les autodafés, à grand renfort de cérémonial et de festivités. On croirait presque qu'en les brûlant, l'Église de Rome croyait réduire en cendres, non seulement leur corps, mais encore leur foi.

    En Angleterre, lors de la Réforme du 16ème siècle, pendant son règne, Marie Tudor, fille aînée d'Henri VIII, appelée également "Marie la Sanguinaire", catholique fervente, toute dévouée au pape, introduisit l'Inquisition, livrant au martyr environ 288 protestants anglais.

    La plupart furent mis à mort parce qu'ils niaient la "présence réelle". Selon cette doctrine catholique, Jésus-Christ est réellement présent dans le sacrement avec son corps, son âme et sa divinité.

    Le chevalet était tristement célèbre également pour les tourments qu'il infligeait aux victimes. On étendait la victime sur le chevalet, puis par des cordes, on tirait sur les bras et les jambes pour déboîter les membres et causer le maximum de douleur pour pousser la victime à se soumettre à l'Église de Rome.

    Une autre méthode pour infliger des tourments sans nom était de hisser la victime vers le plafond avec des cordes, puis, après avoir attaché des poids à ses chevilles, on la faisait retomber. Mais avant qu'elle ne touche le sol, on stoppait brutalement la chute, causant des douleurs atroces dans tout le corps.

    Les Inquisiteurs avaient aussi une machine à broyer le crâne, pour inciter les gens à "se repentir". On plaçait le menton de la victime sur une barre, avec une plaque au somment du crâne, et on écrasait la tête en serrant une vis. Cela faisait éclater les dents et les globes oculaires sortaient de leurs orbites. On espérait par ces tortures amener les victimes à se soumettre, à renoncer à leur foi personnelle et à se confier dans le système catholique.

    Une autre horreur de l'Inquisition était le coffre garni intérieurement de pointes. Ce coffre garni de pointes avait les dimensions d'un cercueil, avec un couvercle qui se refermait. Mus par un ressort, des bras garnis de pointes cruelles venaient alors entourer, serrer et transpercer tout le corps de la victime, y compris les yeux et les oreilles. Le but était de la faire mourir très lentement, en infligeant le maximum de souffrances.

    Dans l'Église catholique, on avait appris qu'on pouvait enlever toute la peau jusqu'à la taille avant que la victime ne meure. Les Inquisiteurs avaient encore d'autres moyens et d'autres instruments pour déchirer les chairs et pour mutiler leurs victimes. (Je m'arrêterai là, je vous fais grâce des autres barbaries dont était capable cette "Sainte Mère l'Église").

    On pouvait infliger toutes ces horreurs à n'importe quel homme, femme ou enfant de plus de douze ans s'ils étaient en désaccord avec l'Église catholique. Et les procès n'étaient ni justes ni démocratiques.

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